Rocco Di Stefano, un ex-pasteur qui était aussi représentant en assurance et courtier en épargne collective, a écopé d'amendes totalisant 138 000 $ pour des infractions à la Loi sur les valeurs mobilières.
En octobre dernier, Rocco Di Stefano avait plaidé coupable à 46 chefs d'accusation de pratique et de placements illégaux en lien avec les sociétés Zema Finances inc., Vision Management Services LTD. et Eurovision Financial Services LTD.
Rocco Di Stefano fait toujours l'objet d'une interdiction d'opération et d'agir à titre de conseiller en valeur prononcée par le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières (BDRVM) en novembre 2007.
Dans sa décision, le BDRVM indiquait être particulièrement inquiet des allégations selon lesquelles M. Di Stefano utilisait sa notoriété d'ancien pasteur pour solliciter ses investisseurs, effectuer des placements illégaux et agir illégalement à titre de courtier en valeurs mobilières
« Le cas de Rocco Di Stefano rappelle aux consommateurs l'importance de vérifier le droit de pratique des personnes qui leur proposent des produits d'investissement, même lorsqu'il s'agit d'un proche », rappelle l'AMF dans son communiqué.
Les données recueillies lors d'un récent sondage des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) indiquent que les Québécois sont sensibles aux approches faites par des personnes avec qui ils ont développé un lien de confiance, ce qui les rend vulnérables aux procédés malhonnêtes.