Stella-Jones affirme qu’elle a connu «un solide départ» pour le premier trimestre de l’année. (Photo: 123RF)
Le fabricant de poteaux et de traverses de chemin de fer Stella-Jones attire l’attention d’un analyste financier qui se demande si les investisseurs n’ont pas été trop sévères avec la société montréalaise.
Les résultats dévoilés mercredi démontrent que Stella-Jones réussit à passer au travers des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, croit Maxim Sytchev, de Financière Banque Nationale. « L’entreprise parvient à gérer la situation fluide de la chaîne d’approvisionnement et de l’inflation en utilisant sa capacité d’augmenter ses prix, même s’il y a un petit délai avant qu’elle puisse refiler la facture », commente l’analyste financier.
Pourtant, Stella-Jones avait reculé de 14, souligne l’analyste. Il croit que son action offre un ratio risque-rendement « respectable » alors que les investisseurs délaissent les sociétés non profitables à multiple élevé pour se tourner vers le style valeur.
Des huit analystes qui suivent la société, sept émettent une recommandation d’achat et un analyste suggère de conserver le titre.
Stella-Jones affirme qu’elle a connu « un solide départ » pour le premier trimestre de l’année, lors d’un appel avec les analystes visant à discuter des résultats du premier trimestre. Le président et chef de la direction, Éric Vachon, a mentionné que la demande était forte dans le segment des poteaux et des traverses de chemin de fer.
Au début mars, la société avait ouvert la porte à l’ajout d’une nouvelle ligne d’affaires. L’équipe de Stella-Jones réfléchit toujours à cette question, a dit Éric Vachon. «Il n’y a rien de nouveau à annoncer en ce moment», a-t-il dit.
Au cours des trois premiers, la société a dévoilé un bénéfice net de 46 millions de dollars (M$), ou 73 cents par action, comparativement à un bénéfice de 56 M$, ou 85 cents, lors de la période comparable. Les revenus, pour leur part, progressent de 4% à 651 M$.
Avant la publication, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 68 cents et des revenus de 595 M$.
L’action de Stella-Jones gagnait 15 cents, ou 0,44%, à 34,50 $ à la fermeture de la Bourse de Toronto.
