Après être parvenu à doubler sa main-d'oeuvre au cours de la dernière décennie, le géant de la construction et de l'ingénierie SNC-Lavalin désire maintenant augmenter de manière considérable la proportion de ses activités à l'extérieur du Canada au cours des cinq prochaines années.
Actuellement, 53 pour cent des revenus de l'entreprise montréalaise proviennent de contrats obtenus au Canada. SNC-Lavalin tire 15 pour cent de ses revenus en Afrique, 10 pour cent, au Moyen-Orient, neuf pour cent, en Europe, cinq pour cent, en Amérique latine, quatre pour cent, aux Etats-Unis et trois pour cent, en Asie.
Durant un discours prononcé mardi devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le chef de la direction de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, a affirmé que son entreprise aspirait à voir la proportion de ses contrats obtenus dans ces pays ou régions passer à 70 pour cent au cours des cinq prochaines années.
M. Duhaime a fait valoir que SNC-Lavalin était présente depuis plusieurs années déjà dans plusieurs pays de ces régions et que son entreprise jouissait donc d'une longueur d'avance.
Il a précisé que parmi les cibles apparaissant dans le collimateur de SNC-Lavalin figuraient le Brésil, la Russie, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est.
M. Duhaime a par ailleurs expliqué que le manque de main-d'oeuvre spécialisée au Canada représentait une menace pour la capacité concurrentielle de son entreprise.