SM International : deux employés en Haïti manquent à l’appel

Publié le 13/01/2010 à 15:00

SM International : deux employés en Haïti manquent à l’appel

Publié le 13/01/2010 à 15:00

Deux employés sur trois de la firme montréalaise SM International qui se trouvaient à Haïti en mission commerciale au moment du tremblement de terre manquent à l’appel, dont l’ex-ministre libéral Serge Marcil.

Les trois employés de la firme de gestion de projets étaient à Haïti dans le cadre d’une mission commerciale auprès du gouvernement et logeaient tous les trois à l’hôtel Montana de Port-au-Prince.

Joint par lesaffaires.com en début d’après-midi, Louis Massé, l’adjoint exécutif du pdg de l’entreprise, Bernard Poulin, a indiqué qu’il avait reçu des informations contradictoires concernant l’état de l’hôtel à la suite du tremblement de terre.

«Certains disent que l’hôtel s’est complètement effondré. D’autres disent que seulement une partie de l’hôtel s’est effondrée», a-t-il commenté, ajoutant que toutes les communications étaient coupées et qu’il était impossible d’en savoir plus pour le moment.

Un des employés de SM International serait toutefois entré en contact avec l’ambassade canadienne. On ignore son état de santé et même son épouse ne serait pas parvenue encore à lui parler, selon M. Massé.

Même s’il demeure positif, M. Massé n’a pas caché son inquiétude sur le sort des deux autres employés.

L’un d’eux, Serge Marcil, est un ancien ministre de l’Emploi libéral dans le gouvernement Johnson en 1994. Plus récemment, il avait été directeur général du Parti libéral du Canada au Québec de février à octobre 2007.

La confusion règne sur le terrain

Les habitants de Port-au-Prince ont commencé à compter leurs morts, au lendemain du puissant séisme qui a secoué Haïti.

Aucun bilan n'a été fourni mais le président René Préval a dit redouter plusieurs milliers de morts.

Le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive s'est montré encore plus pessimiste. Il a dit croire qu'on était bien au-dessus des 100 000 morts, sans préciser sur quels éléments il fondait cette estimation, et en ajoutant qu'il espérait qu'elle soit très exagérée.

Le parlement, l'hôtel des impôts, des écoles et des hôpitaux se sont effondrés.

Le siège de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) fait également partie des bâtiments effondrés.

Même la prison centrale de Port-au-Prince s'est écroulée et des informations font état de prisonniers évadés.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont perdu leur maison dans la catastrophe.

L'électricité et les lignes téléphoniques coupées empêchent d'établir un premier bilan fiable.

La communauté internationale a commencé à s'organiser pour venir en aide à Haïti.

Les gouvernements et organisations humanitaires ont annoncé l'envoi de secours, alors que la Croix-Rouge internationale a fait savoir qu'environ trois millions de personnes pourraient avoir été affectées par le séisme, le plus violent survenu dans le pays depuis 1770.

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