Sarkozy et Merkel demandent à Van Rompuy de présider la zone euro

Publié le 17/08/2011 à 07:57, mis à jour le 17/08/2011 à 07:58

Sarkozy et Merkel demandent à Van Rompuy de présider la zone euro

Publié le 17/08/2011 à 07:57, mis à jour le 17/08/2011 à 07:58

Par AFP

Le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont écrit mercredi, comme ils l'avaient annoncé la veille à l'issue de leurs entretiens à Paris sur fond de crise des dettes, à Herman Van Rompuy pour lui demander de présider la zone euro.

Dans cette lettre, dont une copie a été remise à l'AFP, M. Sarkozy et Mme Merkel écrivent au président de l'UE que les dix-sept "chefs d'État et de gouvernement de la zone euro éliront un président pour un mandat de deux ans et demi".

"Nous avons exprimé notre souhait que vous puissiez assumer cette charge", poursuivent-ils.

Ils affirment également que "l'Eurogroupe des ministres des Finances devra être renforcé". "L'euro est le fondement de notre réussite économique et le symbole de l'unification politique de notre continent", écrivent le président et la chancelière.

Ils notent également, toujours conformément à leurs décisions de la veille, que "la France et l'Allemagne proposent de renforcer encore la gouvernance de la zone euro, dans le cadre des traités existants".

Le président Sarkozy et la chancelière Merkel ont tenu mardi à Paris une réunion sur les moyens de renforcer la zone euro, plombée par les dettes abyssales de ses membres.

PLUS :

Vers un gouvernement de la zone euro

Les principales mesures proposées par la France et l'Allemagne

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.