Telle est la principale leçon que l'organisme Agenda 21 tire d'une des premières expériences québécoises en développement durable menée par un village, celui de Notre-Dame-de-Lourdes, dans la région de Lanaudière.
Entamée en 2001, la démarche de la municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes a grandement ralenti suite à des changements politiques à la mairie et à la direction générale. Elle a redémarré activement en 2008. Selon Agenda 21, les "changements majeurs à la mairie et à sa direction générale ont eu pour impact de démobiliser les comités de travail et de repousser, de quelques années, l’avancement des projets, voire la réalisation des plans d’action."Composée de 2,200 habitants, ce territoire agricole localisé le long de la route 131 a voulu "briser le cercle de la dévitalisation" en relançant la vie communautaire, en valorisant son potentiel culturel et touristique et en rendant le village attrayant pour ses résidants.
Or, constate Agenda 21, parmi les employés de la municipalité, seule ceux de la direction générale suivaient les travaux des comités. Avec le départ du directeur général, "cette interface s’est perdue et avec elle toutes continuités et liens entre les travaux des comités et ceux de la municipalité".
Que faire? d'après Agenda 21, il est nécessaire de "s’assurer de l’intégration de la démarche de développement durable dans tout l’appareil municipal".
Parmi les actions entreprises par le village, se trouvent la réduction de la vitesse dans le territoire, la création d'un passage piétonnier pour la 131 et le développement d’une nouvelle zone domiciliaire.
En savoir plus: www.a21l.qc.ca/18377_fr.html