L’environnement d’affaires est peu accueillant pour ceux qui souhaitent reprendre un tablier, déplore M. Meunier. Seulement 15% des nouvelles bannières qui ouvrent leurs portes seront encore là aujourd’hui après 10 ans.
La situation financière personnelle de près de 85% des restaurateurs est «fragile ». À cela s’ajoute le fardeau réglementaire qui éloigne les restaurateurs de leurs fourneaux pour les confiner à leur bureau.
Au Québec, M. Meunier note que le nombre de nouveaux restaurants est passé légèrement sous le nombre de fermetures. « La situation est plus difficile à Montréal alors qu’on voit une croissance en périphérie, note M. Meunier. On observe une décroissance à Montréal depuis deux ou trois ans. »
M. Meunier adopte tout de même un ton optimiste. « Il ne faut pas oublier qu’il y a des plus jeunes qui poussent, malgré la nostalgie des endroits passés », rassure-t-il.
Toujours à Montréal, le bar jet set le Thursday’s et l’hôtel de la Montagne ont fermé leurs portes dimanche après avoir fait parti du paysage montréalais depuis plus de 30 ans. Les établissements laisseront place à l’agrandissement du magasin Oglivy ainsi qu’un nouveau complexe hôtelier et résidentiel.