La pérennité des entreprises en jeu
« Si elles ne s’inscrivent pas dans ce mouvement, c’est la pérennité de certaines entreprises qui est en jeu », a souligné Pauline d’Ambroise, vice-présidente soutien à la coopération et secrétaire générale du Mouvement Desjardins lors d’un panel de discussion. À son avis, il est possible de mobiliser davantage ses employés en alignant sa stratégie sur le développement durable et en impliquant ses troupes.
« Nous sommes pris pour gérer le développement durable dans les entreprises, il va falloir s’en préoccuper sérieusement », a lancé pour sa part Hubert Bolduc, vice-président communications et affaires publiques de Cascades.
M. Giguère ne s’attend pas à ce qu’une entreprise d’ici disparaître parce qu'elle a négligé sa responsabilité sociale. N’importe quel dirigeant finirait par céder à la pression populaire pour éviter de laisser couler son entreprise, explique-t-il, comme cela a été le cas chez Lassonde.
Sauf que seulement 23 % des répondants ont indiqué qu’ils ne se préoccupent pas de l’éthique d’une entreprise, ce qui fait que plus de trois personnes sur quatre au Québec y sont sensibles.
Au total, 22 % des répondants ont indiqué être prêts à lancer un mouvement contre une entreprise, a ajouté M. Giguère. Parmi les autres, 31 % suivraient le mouvement, et 24 % « finiraient par embarquer », de dire le président de CROP.