«La radio est un médium de proximité. Nous voulons accroître notre programmation régionale tout en créant un grand magazine national, a expliqué M. Pichette à LesAffaires.com. Ce qui ne veut pas dire que nous ne voulons plus d’économie à notre antenne. Au contraire, la deuxième demi-heure de l’émission pourrait être presque exclusivement consacrée aux questions économiques.»
Selon les dernières mesures de la Première chaîne, telles que calculées par BBM, l’émission Classe économique pouvait pourtant se targuer d’une portée de 227 800 auditeurs, soit 13% de l’auditoire francophone en septembre et octobre 2012. À l’époque, le magazine économique se plaçait dans le peloton de tête des cinq émissions les plus écoutées de la Première chaîne, si on exclut les différents bulletins de nouvelles (Radiojournal).
N’empêche, les membres du module économique, responsables d’alimenter en information les plateformes télé, radio et numérique de la SRC, se montrent peu rassurés. «C’est sûr que l’économie continuera d’occuper une place importante les jours de budget fédéral ou provincial», réagit un autre membre de l’équipe, désireux aussi de garder l’anonymat. Mais le reste de l’année, je doute qu’un tel magazine, dont le mandat sera de faire le bilan de l’actualité de la journée en une heure, consacre régulièrement 30 minutes à l’économie.»
Le magazine Classe économique est animé par Jean-Sébastien Bernatchez, tous les jours de la semaine, de 18h30 à 19h00. Cette émission a succédé à L’heure des comptes il y a trois ans, qui est elle même venue remplacer Les affaires et la vie, une émission hebdomadaire de deux heures, diffusée les samedis, de 1990 à 2005.
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