Québec doit profiter des faibles taux pour réduire sa dette

Publié le 24/11/2011 à 11:36, mis à jour le 24/11/2011 à 15:49

Québec doit profiter des faibles taux pour réduire sa dette

Publié le 24/11/2011 à 11:36, mis à jour le 24/11/2011 à 15:49

Le déficit zéro promis par Raymond Bachand en 2013-2014, est insuffisant soutiennent les principaux économistes du pays.

Le Québec doit absolument profiter des faibles taux d’intérêts actuels pour réduire le fardeau de sa dette, ont soutenu hier les économistes de la plupart des grandes banques du pays.

Représentant environ 63% de son produit intérieur brut (PIB), le fardeau de la dette du Québec est le plus important au Canada, selon le dernier rapport (7 octobre 2011) publié sur cette question par la société DBRS.

L’Ontario, la province la plus populeuse du pays, présente un ratio de dette d’environ 39% par rapport à son PIB, met en perspective l’agence de presse Bloomberg ce matin.

Le ministre des Finances, Raymond Bachand, a réitéré le mois dernier son objectif d’un budget provincial parfaitement équilibré d’ici l’année financière 2013-2014, soit quatre ans avant l’Ontario.

«Le déficit zéro n’est pas suffisant», lorsque le fardeau de la dette du Québec est aussi élevé que celui du Québec, a dit Craig Wright, économiste en chef de la Banque Royale du Canada, lors d’une rencontre avec des journalistes hier soir, à Montréal.

L’Allemagne n’a pas réussi hier à attirer le moindre intérêt des investisseurs pour 35% des obligations de 10 ans offertes par le gouvernement, relançant l’inquiétude de l’impact de dettes souveraines des pays européens sur les coûts d’emprunt.

 Avec Bloomberg

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