Pollution de l'eau : Québec serre la vis aux entreprises

Publié le 25/10/2010 à 11:33, mis à jour le 25/10/2010 à 11:43

Pollution de l'eau : Québec serre la vis aux entreprises

Publié le 25/10/2010 à 11:33, mis à jour le 25/10/2010 à 11:43

Selon ce que Québec a déjà annoncé, les paiements devraient varier en fonction de l’usage que font les entreprises de l’eau. Celles qui s’en servent dans le cadre d’un procédé industriel, comme dans le secteur des pâtes et papier, devraient payer 2,50 $ par million de litres utilisé. Les embouteilleurs et les brasseurs, dont l’eau constitue la partie principale du produit, paieront plus cher : 70 $ par million de litres. « Ceux qui sont dans la commercialisation directe de l’eau ont une responsabilité plus grande », explique Pierre Arcand.

Ces montants pourraient toutefois changer avec l’étude du projet de loi 89 en comité.« Nous avons eu quelques propositions que nous étudions en ce moment, dit le ministre. Mais une chose est sûre : nous allons demander des redevances, et elles seront plus que symboliques. »

Dans le dossier des gaz de schiste, Pierre Arcand a décidé d’appliquer le principe de précaution. Depuis le 4 octobre, les inspecteurs du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs devront vérifier l’impact des forages sur les nappes phréatiques.

Auparavant, « les forages n’étaient pas considérés dangereux » et les fonctionnaires du Ministère ne faisaient des vérifications que lorsque les puits étaient situés en milieu humide, précise le ministre.

 

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