Au cours du premier trimestre de 2022, le PIB réel a augmenté à un taux annualisé de 3,1%. «[D]e quoi s’enorgueillir», selon le directeur principal, économie canadienne chez Desjardins, Randall Bartlett, «vu le ralentissement de la croissance ailleurs dans le monde» durant ce même trimestre.
La consommation des ménages, qui a progressé de 3,4%, a principalement contribué à cette hausse. Les dépenses en biens et en services ont respectivement augmenté de 3,8% et de 3% au cours de ce premier trimestre. Les investissements résidentiel (+18,1%) et non résidentiel (9%) ont également affiché de «solides» performances en début d’année, estime le directeur principal, dans l’étude économique «Canada : un début d’année plus en douceur». Les exportations nettes ont pour leur part ralenti la croissance avec une baisse de 9,4%.
La progression du PIB réel au cours du premier trimestre correspond presque à la prévision de 3% de la Banque du Canada dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2022. « Comme l’économie devrait continuer de surpasser la tendance, et l’inflation, de dépasser la cible au T2, nous prévoyons la nécessité d’une troisième hausse de 50 points de base lors de la réunion de juillet», soutient Randall Bartlett. Desjardins prévoit toutefois un changement de ton au cours des prochains mois alors que le recul des activités dans les secteurs affectés par les taux d’intérêt devrait refroidir l’économie.
