« Compte tenu de l'accroissement important de la demande physique que nous avons observé au cours des dix dernières années, particulièrement d'acheteurs asiatiques, nous nous contenterons de dire que nous ne savons pas d'où provient cet approvisionnement d'or... mais il doit provenir de quelque part », s'interrogent les deux auteurs.
Selon leur analyse, l'or supplémentaire sur le marché ne peut venir que d'un seul endroit : les banques centrales occidentales. Or, ces dernières ne peuvent révéler publiquement qu'elles ont vidé leurs coffres de lingots, selon Eric Sprott et David Baker.
« Les banques centrales porteraient atteinte à leur crédibilité si elles admettaient qu'elles prêtaient leurs réserves d'or à des banques intermédiaires de lingots, qui vendaient par la suite leur or à la Chine, par exemple, concluent-ils. Mais les statistiques suggèrent fortement que c'est exactement ce qui s'est passé. »