Dans une entrevue au service anglais de Radio-Canada, le maire de la Ville de Whistler s'est dit préoccupé pour l’avenir du centre de ski Whistler-Blackcomb, même si ce dernier doit accueillir les compétitions olympiques de 2010.

Plus près d’ici, le maire de la Ville de Mont-Tremblant, Dr Pierre Pilon, soutient quant à lui qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter avant jeudi.

Il reconnaît que Fortress Investment semble avoir de la difficulté à trouver son financement, mais précise avoir reçu du président d’Intrawest au Mont-Tremblant la confirmation que les opérations se déroulaient pour l’instant normalement au centre de villégiature.

«Si réellement ils n’ont pas trouvé le financement le 23 octobre, là je ne sais pas ce qui pourrait arriver», admet-il toutefois. Selon lui, si un problème survient dans le processus de refinancement, «les banques vont peut-être demander un taux d’intérêt plus élevé».

«Peut-être qu’à ce moment-là ça pourrait nous affecter», dit-il. M. Pilon n’exclut pas la possibilité que cette situation puisse forcer Intrawest à effectuer des compressions de personnel, ou à demander la renégociation de la convention collective des employés.

Il précise toutefois que la montagne est très rentable au niveau des opérations. «Ce qui est important c’est qu’il y ait du monde», conclut-il.

La direction d’Intrawest à la station Mont-Tremblant n'a pas voulu faire de commentaires pour l’instant. «On n’est pas en position de faire de commentaires sur cette situation là», a affirmé Annick Marseille, coordonnatrice aux relations publiques et communication.

En fin de journée mardi, la direction de Fortress Investment à New York n’avait pas encore répondu à notre demande d’entrevue.