Cinq jours après la mort de Michael Jackson, et alors que l'enquête se poursuit sur les circonstances exactes du décès, l'entourage s'affronte sur la question du testament.

Le "Wall Street Journal" croit savoir que le chanteur a rédigé ses dernières volontés en 2002, partageant ses biens entre ses enfants, sa mère et des oeuvres de charité, sans rien laisser à son père, Joe, si dur avec lui dans son enfance.

"Je ne connais personne qui ait jamais vu le testament. On ne sait pas, c'est tout", a déclaré pour sa part un avocat de la famille Jackson, Me Brian Oxman, sur la chaîne CBS. Faute d'un document valable, de nombreuses personnes pourraient revendiquer la garde des enfants ou une partie de l'empire, bien que ce dernier soit criblé de dettes.

Une source informée des affaires financières de Michael Jackson a cependant affirmé à l'Associated Press vendredi, sous le couvert de l'anonymat, que le chanteur avait rédigé ses dernières volontés.

Un avocat de la famille, Me L. Londell McMillan, a assuré que "les priorités personnelles et légales" de l'entourage allaient d'abord à la "protection des intérêts des enfants de M. Michael Jackson, de sa famille, de ses funérailles, et ensuite à celle de son héritage créatif et financier, dans la dignité et l'honneur qu'ils méritent".

L'une des pièces les plus précieuses de l'héritage est le catalogue des enregistrements de la star défunte, que son père pourrait rééditer sous son nouveau label si la famille met la main sur les biens. Il pourrait aussi se trouver des enregistrements inédits.

Reste encore le catalogue de 750.000 chansons que Michael Jackson détenait à parts égales avec Sony/ATV Music Publishing, et qui comprend notamment les Beatles, Bob Dylan, Neil Diamond, Lady Gaga ou les Jonas Brothers. Sa valeur marchande est estimée à jusqu'à 2 milliards de dollars.

Selon Associated Press