Les Québécois, dévoreurs de livres

Publié le 17/01/2011 à 11:39, mis à jour le 17/01/2011 à 14:38

Les Québécois, dévoreurs de livres

Publié le 17/01/2011 à 11:39, mis à jour le 17/01/2011 à 14:38

Par Olivier Schmouker

Les Québécois achètent de plus en plus de livres. Photo : DR.

Au Québec, les ventes de livres vont croissantes, année après année. Les revenus d’exploitation des éditeurs québécois ont ainsi progressé en 2009 de 20,2 millions de dollars (+3%) en glissement annuel, à près de 700 millions de dollars, selon Statistique Canada.

Cette progression a été plus forte en pourcentage que celle de l’Ontario : les revenus d’exploitation des éditeurs ontariens ont augmenté de 26,7 millions de dollars (+2%), à près de 1,4 milliard de dollars. C’est bien simple, l’Ontario et le Québec forment à elles seules l’essentiel de l’indiustrie du livre au Canada, puisqu’elles regrouypent 94% des revenus d’exploitation au pays (62% en Ontario et 32% au Québec).

La marge bénéficiaire des éditeurs québécois ne cesse de s’améliorer. En 2009, elle a été de 12,8%, alors qu’elle avait été de 11,7% en 2008 et de 8,9% en 2007. C’est que les dépenses d’exploitation, et en particulier les salaires, grimpent moins vite que les revenus. Ces dépenses ont été de près de 610 millions de dollars en 2009, si bien que le bénéfice d’exploitation a frôlé les 90 millions de dollars.

À l’échelle du Canada, les revenus d’exploitation de l’industrie du livre ont crû en 2009 de 1,6%, à 2,2 milliards de dollars. Les cinq principaux éditeurs de livres ont réalisé 42% des revenus, contre 38% en 2008.

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