Le sondage mené par Ipsos Reid montre que 36% des propriétaires interrogés ont une vision optimiste de l’économie canadienne, alors que 21% sont neutres.

Près de la moitié (48%) des répondants estiment que les six prochains mois seront propices à la croissance ou à l’expansion de leur entreprise.

Plusieurs affirment toutefois prendre les mesures nécessaires pour réussir ou s’en sortir dans la conjoncture économique.

Un peu plus de la moitié (52%) réduisent les dépenses, 47% s’assurent d’offrir une valeur ajoutée, 31% cherchent des moyens de réduire leur consommation d’énergie et de carburant et 27% intensifient leurs efforts de marketing.

Par contre, la bonne nouvelle est que seulement 3% des répondants envisagent de mettre du personnel à pied, 4% couperont dans les heures de travail et 7% songent à diminuer les prix de leurs produits ou de leurs services.

Les propriétaires de PME de l'Ontario (36%), du Québec (26%) et des provinces de l'Atlantique (29%) sont plus susceptibles de décrire l'économie canadienne comme "traversant une période difficile", contre ceux des Prairies (17%).

Les propriétaires de PME des Prairies (15%) et de la Colombie-Britannique (13%) sont plus enclins à décrire l'économie canadienne comme "croissante".

L’économie encore au ralenti selon le FCEI

Le Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante indique que la baisse de la bourse n’a pas encore affecté les PME.

Son dernier sondage sur la confiance des entreprises révèle que les propriétaires sont un peu plus optimistes qu’il y a trois mois, en raison surtout du relâchement des pressions sur les coûts de l’énergie.

Toutefois, l’indice du Baromètre des affaires de septembre n’a atteint que 101,8, alors qu’il était dans un creux cyclique de 100,7 en juin.

«La hausse de l’indice est modeste et il n’y aucun moyen de savoir si la confiance des dirigeants de PME a bien passé le creux de la vague», précise Simon Prévost, vice-président de la FCEI au Québec.

«Le degré d’optimisme des PME nous démontre que l’économie des PME est bien plus stable que ce que révèlent les derniers indices boursiers», dit-il.