Aux yeux des acheteurs de maisons, l'efficacité énergétique est désormais aussi importante que l'apparence de la propriété dans la décision d'achat.
En fait, les caractéristiques écoénergétiques sont maintenant devenues un facteur important dans la prise de décision d'achat. Au point où la vague des châteaux à la Walt Disney aurait atteint sa limite. Pas moins du quart des acheteurs de maisons signalent en effet leur intention d'acheter une résidence plus petite au cours des deux prochaines années, en hausse comparativement aux 19% de 2008 et aux 14% d'il y a dix ans.
En outre, la plupart des acheteurs, neuf sur dix, se disent en faveur d'un tarif énergétique normalisé.
Toutefois, la recherche d'efficacité énergétique rencontre ses propres limites dans la représentation de la maison idéale. L'acheteur moyen rêve à la maison isolée (deux répondants sur trois). Les maisons en rangée ne sont désirées que par 8% des répondants, et les maisons jumelées, par 6% d'entre eux.
C'est ce que montre un sondage pancanadien commandité par la banque RBC, qui en est à sa dix-huitème édition annuelle.