Les lock outés du Journal de Montréal étudient une nouvelle offre patronale

Publié le 26/02/2011 à 15:51, mis à jour le 26/02/2011 à 18:36

Les lock outés du Journal de Montréal étudient une nouvelle offre patronale

Publié le 26/02/2011 à 15:51, mis à jour le 26/02/2011 à 18:36

Par La Presse Canadienne

Les discussions progressent très lentement à l'assemblée des lock-outés du Journal de Montréal, au Palais des congrès _ si bien qu'à 17 h 00, la période des débats venait tout juste de s'amorcer.

Les quelque 250 membres du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM) pourraient se prononcer samedi sur la plus récente proposition de l'employeur.

Par contre, le vote pourrait tout aussi bien être reporté en fonction de l'évolution des débats.

Selon les informations de La Presse Canadienne, Quebecor aurait proposé de conserver 63 employés, ce qui inclut les travailleurs à temps partiel. Le quotidien compterait 42 employés, dont 24 journalistes.

L'employeur aurait également laissé tomber la clause de non-concurrence, une disposition controversée qui figurait dans l'offre patronale en octobre dernier. Celle-ci avait été rejetée dans une proportion de 89,3 pour cent.

Quant au montant prévu pour les indemnités de départ, il serait toujours de 20 millions $ _ même si le document remis aux syndiqués à l'assemblée d'octobre stipulait que "ce montant n'existerait plus" si l'offre n'était pas acceptée. Mais selon notre source, qui a demandé de conserver l'anonymat puisque l'assemblée se déroule à huis clos, la somme serait répartie différemment.

Le sort de Rue Frontenac, où travaillent présentement les journalistes en lock-out, est toujours nébuleux, mais chose certaine, il fait partie des négociations. Et pour plusieurs journalistes, il est déterminant.

Car les quelques reporters qui se retrouveront peut-être sans emploi à l'issue de ce conflit de travail ont affirmé à La Presse Canadienne qu'ils avaient l'intention de continuer à oeuvrer à Rue Frontenac.

Jeudi, la porte-parole de la CSN, Jacqueline Rodrigue, avait déclaré que le comité de négociation du STJIM recommandait d'accepter la proposition du médiateur. Mais selon d'autres sources, le comité n'aurait jamais recommandé la proposition. Le président du STIJM, Raynald Leblanc, a refusé de commenter le dossier lorsque La Presse Canadienne l'a questionné lors de la pause de l'assemblée, samedi.

Selon le journaliste David Santerre, qui siège sur le comité de négociations, la proposition "mérite réflexion" sans pour autant être d'une "générosité extrême".

Mais pour sa collègue Valérie Dufour, c'est "une douche froide".

"Ça ressemble beaucoup à ce que l'on avait eu au mois d'octobre, mais il y a quelques améliorations", explique-t-elle.

"Ça fait quand même deux ans que le conflit perdure. Il y a des gens qui sont sur le bord de la retraite. On leur a fait une offre au mois d'octobre et ils ont décidé d'être derrière les plus jeunes, derrière Rue Frontenac. Je comprends qu'ils commencent à s'impatienter, c'est un conflit de travail très dur", a-t-elle laissé tomber lorsqu'on lui a demandé si des tensions commençaient à surgir entre les employés.

"Ils veulent faire un trait sur ce bout-là de leur carrière et prendre une retraite honorable et je les comprends tout à fait", conclut Valérie Dufour.

Les travailleurs du Journal de Montréal sont en lock-out depuis plus de deux ans.

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