Les jardiniers-maraîchers comptent bien rester au Marché Central de Montréal.
Entreprises il y a deux ans, les négociations sur le déménagement des producteurs agricoles ont achoppé. L'Association des jardiniers-maraîchers du Québec a indiqué à Bentall, gestionnaire du Marché Central, l'arrêt des négociations, nous a confirmé, André Plante, directeur général de l'Association. Bentall n'a pas donné suite à notre appel.
L'Association loue un terrain de 800 000 pieds carrés dans la partie sud-est du Marché Central en vertu d'un bail qui viendra à échéance dans 42 ans. Le plan consistait à reloger les jardiniers à Anjou, dans l'est de l'île, plus précisément sur le parcours du Club de golf métropolitain.
Les jardiniers-maraîchers posaient des conditions à leur déménagement : rester sur l'île et occuper un terrain de 2 millions de pieds carrés, soit suffisamment pour loger leur centaine de membres et au moins deux des quatre grossistes présents dans les environs du Marché Central. C'est là que le bât blesse. Les grossistes, comme Canadawide, locataire au Marché Central, n'ont pas voulu s'établir dans l'Est. Les jardiniers-maraîchers craignaient de leur abandonner le marché s'ils quittaient le centre de l'île pour Anjou.