L'association qui représente les firmes de génie-conseil défend leur droit d'offrir des cadeaux raisonnables à leurs clients et de déterminer elles-mêmes lesquels sont raisonnables.
Alors que l'entreprise d'ingénierie BPR fait régulièrement les manchettes depuis des mois en raison des pratiques qu'on lui prête, l'Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ) est d'avis que ces pratiques ne sont peut-être pas toutes aussi condamnables qu'on semble le laisser croire dans les médias.
C'est une bonne idée, quand on est en affaires, que d'être près de ses clients et de tenter de comprendre leurs besoins, selon sa présidente-directrice générale, Johanne Desrochers, qui a sans surprise refusé de discuter du cas précis de BPR.
Sur la question des cadeaux, Mme Desrochers a dit penser que chacun est responsable de savoir où sont les limites. D'après elle, ces limites varient d'une industrie à l'autre et d'un secteur à l'autre.
La patronne de l'AICQ a refusé de dire quels cadeaux pourraient être considérés comme acceptables parmi ceux qui ont fait les manchettes, allant de voyages de pêche à des soupers arrosés au restaurant.
En fait, on aurait tort d'essayer de définir les limites de ce qui est acceptable, selon Johanne Desrochers. Il faudrait plutôt y aller au cas par cas.