Il devrait plus de place à la concurrence, soutient l'auteur de l'étude. Photo: Bloomberg
Les fermiers et les consommateurs canadiens sont «prisonniers» des offices de commercialisation qui contrôlent les ventes et, dans certains cas, la production de produits agricoles comme le lait et les oeufs, selon un rapport publié mardi par l'Institut économique de Montréal.
L'économiste Mario Dumais y soutient que les offices de commercialisation n'ont pas permis de stabiliser ou d'augmenter le revenu des producteurs agricoles, ni de protéger les fermes familiales.
Il indique aussi que les Canadiens paient 3,9 G$ de plus par année parce qu'il n'existe aucune concurrence entre les agriculteurs pour améliorer la productivité et faire ainsi réduire les coûts de production et donc les prix.
D'après M. Dumais, ce système ne bénéficie ni aux consommateurs, ni aux producteurs.
Lorsqu'il y a un monopole de mise en marché, c'est un office de commercialisation qui contrôle les ventes. Certains offices, notamment dans le domaine des produits laitiers et de la volaille, établissent également des quotas afin de déterminer le volume de la production, et de la répartir ensuite entre producteurs. Ces derniers doivent alors acheter des «quotas».
Éliminer progressivement les quotas, page 2