Le Parti libéral du Québec «n'a plus de raison d'exister», lance François Legault

Publié le 16/09/2022 à 08:13, mis à jour le 16/09/2022 à 08:15

Le Parti libéral du Québec «n'a plus de raison d'exister», lance François Legault

Publié le 16/09/2022 à 08:13, mis à jour le 16/09/2022 à 08:15

Par La Presse Canadienne

François Legault avait, durant le débat, déclaré que le PLQ n’avait plus le «monopole d’être contre la souveraineté». (Photo: La Presse Canadienne)

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault estime que le Parti libéral du Québec (PLQ) n’a plus aucune raison d’exister.

C’est ce qu’il a lancé, jeudi soir, au terme du premier débat de la campagne électorale, qui était diffusé sur les ondes de TVA.

M. Legault avait, durant le débat, déclaré que le PLQ n’avait plus le «monopole d’être contre la souveraineté».

«Je n’en reviens pas», a réagi en point de presse le chef du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon.

«Il dit: “Non seulement je suis fédéraliste, mais je vous ai ravi le monopole de l’action contre les indépendantistes”. Il dit ça après des échecs répétés avec le fédéral.»

M. Legault venait de déclarer, en anglais, que les libéraux n’étaient plus seuls à proposer un projet de société à l’intérieur du Canada.

«Notre parti propose plus d’autonomie au sein du Canada, et je crois que le Parti libéral n’a plus de raison d’exister à cause de cela», a-t-il affirmé.

D’autres déclarations du chef caquiste ont fait sourciller, jeudi. La cheffe libérale Dominique Anglade soutient que François Legault continue «d’alimenter la peur de l’autre» dans le dossier de l’immigration.

«M. Legault, chaque fois qu’il parle d’immigration, il nous parle d’une menace, de la Louisianisation, il alimente cette peur de l’autre de manière systématique», a-t-elle déclaré.

«Il pense comme ça, il réfléchit comme ça, et ça se reflète dans ses propos», a-t-elle ajouté.

Pour sa part, M. Legault a indiqué qu’il s’attendait à être la cible de toutes les attaques.

En plus d’annoncer la mort du PLQ, le chef caquiste a braqué le projecteur sur le plan qu’il juge «irréaliste» de Québec solidaire (QS) en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, lui, s’est présenté comme la seule solution de rechange à la CAQ.

«Il y a deux visions qui s’affrontent dans cette élection-là», a-t-il dit, en accusant M. Legault de manquer d’ambition.

«Le mot préféré de François Legault, c’est impossible. À chaque fois qu’on propose des projets ambitieux, il répond que c’est impossible. C’est toujours trop dur pour François Legault», a renchéri M. Nadeau-Dubois.

De son côté, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime a été une fois de plus confronté à ses comptes de taxes impayés.

Or, la question n’est pas venue de ses adversaires, mais du modérateur Pierre Bruneau, qui lui a demandé s’il gérerait le Québec comme il gère ses finances personnelles.

«Personne n’est parfait», a insisté M. Duhaime.

Le débat de jeudi était axé autour de trois thèmes: l’environnement, la qualité de vie et l’économie, puis la santé, la famille et l’éducation, et enfin l’immigration, la langue et l’identité.

Les caravanes redémarrent vendredi. Les Québécois seront appelés aux urnes le 3 octobre prochain.

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