Le monde boit de moins en moins de vin

Publié le 26/11/2009 à 11:09

Le monde boit de moins en moins de vin

Publié le 26/11/2009 à 11:09

Par La Presse Canadienne

La crise économique mondiale n'a pas épargné le secteur vitivinicole. Photo : Bloomberg

La crise économique n'a encore pas épargné le secteur viticole en 2009, et notamment la consommation de vin dans le monde qui pourrait poursuivre sa baisse, selon un bilan rendu public jeudi par l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

Avec 267,8 millions d'hectolitres, la production vinicole est restée quasiment identique à celle de l'année 2008. L'Union européenne à 27 enregistre une légère progression de 1% grâce notamment à une hausse des productions française (+9%), portugaise (+8%), roumaine (+18%) et bulgare (+5%).

"La crise économique mondiale n'a pas épargné le secteur vitivinicole, notamment la consommation de vin. En 2009, nous avons eu, d'une part, une stagnation de la production, d'autre part, une baisse globale de la demande", note dans un communiqué le directeur général de l'OIV, Federico Castellucci.

"Sauf en cas de croissance du volume des importations, la consommation vinicole mondiale pourrait poursuivre sa baisse par rapport à 2008", en raison d'une "diminution du volume des échanges et de la consommation des pays importateurs, affectés par la crise", ajoute-t-il.

Pour 2009, l'OIV estime que la consommation devrait être située dans une fourchette de 241 à 251,5 millions d'hectolitres. Le chiffre provisoire pour 2008 est de 244,9 millions d'hectolitres.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.