Financement
Pour que Cancún ne soit pas qualifié d’«échec» comme Copenhague, les négociateurs devront aussi faire certains progrès sur les questions de financement des mesures pour lutter contre les changements climatiques et s’y adapter.
«À Copenhague, les pays riches se sont engagés à verser 10 milliards de dollars pour financer les réductions d’émissions et l’adaptation aux changements climatiques entre 2010 et 2012, puis 100 milliards par an d’ici 2020», dit Jean Nolet.
Le hic, c’est que les pays en développement n’ont pas encore vu la couleur des 10 milliards qu’ils devaient recevoir cette année. «On espère avoir des engagements plus concrets, savoir quelle forme va prendre ces aides-là», précise le consultant.
Idéalement, les pays en développement voudraient que ces fonds ne transitent pas par la Banque mondiale, mais par un fonds vert spécifiquement créé à cet effet et contrôlé par l’Organisation des Nations unies.