La taxe carbone devra augmenter si on veut atteindre les cibles, estime le DPB

Publié le 08/10/2020 à 11:57

La taxe carbone devra augmenter si on veut atteindre les cibles, estime le DPB

Publié le 08/10/2020 à 11:57

Par La Presse Canadienne

(Photo: La Presse canadienne)

Le directeur parlementaire du budget estime que le taux de la « taxe fédérale sur le carbone » devrait augmenter au cours des prochaines années si le Canada veut atteindre d’ici 2030 ses objectifs de réduction des émissions dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

La question est de savoir combien — et si ces coûts devraient être partagés dans tout le pays.

La taxe sur le carbone devrait déjà passer à 50 $ la tonne d’émissions d’ici 2022, mais les libéraux n’ont pas encore annoncé la suite des choses.

Dans un rapport publié jeudi, le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, estime que la taxe devra passer à 117 $ la tonne d’ici 2030 si elle est appliquée à toutes les industries.

Mais si le gouvernement plafonne le prélèvement à 50 $ la tonne jusqu’en 2030 pour les grands émetteurs industriels, ce seraient les ménages et les autres secteurs de l’économie qui devraient combler l’écart, en payant « un tarif direct sur le carbone allant de 117 $ à 289 $ la tonne en 2030 ».

Les scénarios envisagés par le DPB supposent que la redevance fédérale sur les combustibles s’applique à toutes les provinces après 2022, et que les taxes sur le carbone sont la seule mesure utilisée pour atteindre les objectifs d’émissions fixés par Ottawa.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.