La cour prolonge la protection de Nortel contre ses créanciers

Publié le 30/10/2012 à 15:05

La cour prolonge la protection de Nortel contre ses créanciers

Publié le 30/10/2012 à 15:05

Par La Presse Canadienne

Nortel Networks a obtenu de la cour que la protection dont elle jouit contre ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) soit prolongée jusqu'au 2 février.

L'équipementier des télécommunications déchu a indiqué mardi que cette nouvelle extension permettrait à Nortel et à ses filiales de poursuivre leurs efforts de restructuration et le développement d'un plan de réorganisation sous la LACC.

Nortel avait indiqué en août avoir complété la vente de toutes ses activités et brevets restants, ce qui lui a rapporté des produits de 7,8 milliards $ US, et qu'elle en était à conclure son processus de protection contre ses créanciers.

L'ancien géant des télécommunications avait en outre indiqué détenir, en date du 30 juin, 688 millions $ US en espèces, en plus d'une trésorerie restreinte de 7,6 milliards $ US composée essentiellement des produits de ses désinvestissements.

Depuis que Nortel s'est protégée de la faillite au Canada et aux États-Unis au début 2009, elle a vendu ses divisions opérationnelles pour 3,2 milliards $ US _ portant la valeur totale de ses désinvestissements à 7,8 milliards $ US, une des plus importantes ventes d'actifs de l'histoire canadienne.

Nortel comptait autrefois 95 000 employés à travers le monde et valait près de 300 milliards $.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.