L'industrie du mariage frappée de plein fouet par la COVID-19

Publié le 22/06/2020 à 12:16

L'industrie du mariage frappée de plein fouet par la COVID-19

Publié le 22/06/2020 à 12:16

Par Olivier Schmouker

Une union souvent reportée à «une date ultérieure»... (Photo: Nathan Walker/Unsplash)

Au Québec, il y a eu cette année une chute du nombre de mariages de 25% en mars et de 50% en avril, par rapport à la moyenne de 2010 à 2019, selon des données encore préliminaires de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Ainsi, même si l’on peut anticiper une certaine reprise plus tard dans l’année, on peut d’ores et déjà considérer que l’année 2020 se terminera par une diminution «significative» du nombre de mariages, dont l’ampleur exacte est toutefois difficile à avancer.

Parmi les mesures prises au Québec en mars pour contrer l’expansion de la COVID-19 se trouvaient d’importantes contraintes pour les rassemblements publics. Comme les mariages revêtent un caractère social et festif, avec une cérémonie rassemblant de nombreux parents et amis, il est devenu, du jour au lendemain, nettement plus complexe qu’à l’habitude d’organiser un tel événement.

Résultat? Nombre de couples ont dû reporter ou annuler leur mariage ou leur union civile. D’autres demeurent dans l’attente et l’incertitude, ne sachant pas vraiment quel moment sera le plus favorable à cet égard; certains couples ont reporté la date à l’automne 2020, d’autres carrément à l’été 2021.

En temps normal, 15% des mariages sont célébrés entre les mois de mars et de mai, et un peu plus de 60% entre juin et septembre - période de l’année jugée par l’industrie comme la «haute saison» des mariages.

Est-ce qu’en contrepartie l’année 2021 enregistrera une hausse marquée en raison des cérémonies reportées qui s’ajouteront à celles déjà prévues? Est-ce qu’au contraire certains couples suspendront leur projet d’union pour un temps indéterminé, voire l’annuleront à tout jamais? «La réponse à ces interrogations dépendra de la durée de la crise sanitaire, de l’évolution de la situation économique et de la capacité de l’industrie du mariage à répondre à la demande», estime Anne Binette Charbonneau, l’auteure de l’étude «Les mariages au Québec en 2019» de l’ISQ.

 

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