John Johnston note en outre que les banques canadiennes font face à des vents contraires sur la scène nationale, dans un contexte où la dépréciation des conditions économiques alimente le taux de chômage, privant de travail des Canadiens endettés qui risquent de ne pas être capables de régler leurs comptes.
Entre-temps, même les attentes les plus optimistes sont extrêmement modestes pour le parquet torontois.
"Malgré une année de difficultés économiques en Europe, je suis confiant de voir les marchés boursiers croître en 2012", avance Bob Gorman, stratège en chef des portefeuilles chez TD Waterhouse.
"Nous connaîtrons probablement une croissance relativement faible dans un environnement de faible inflation, ce qui devrait favoriser les actions des entreprises avec de fortes valeurs boursières, qui génèrent une bonne partie du rendement total avec des dividendes substantiels."
M. Gorman s'attend à une croissance modérée tant pour l'économie en général que pour les profits des entreprises, ce qui permettrait au TSX d'afficher une croissance d'entre cinq et dix pour cent l'an prochain.
Le stratège entrevoit aussi de meilleurs résultats pour les marchés émergents en 2012, ce qui pourrait avoir un impact favorable sur le TSX si des pays comme la Chine devaient avoir besoin de davantage de pétrole et de métaux.