L'Europe et les craintes de récession pourraient nuire au TSX en 2012

Publié le 23/12/2011 à 15:28, mis à jour le 23/12/2011 à 15:45

L'Europe et les craintes de récession pourraient nuire au TSX en 2012

Publié le 23/12/2011 à 15:28, mis à jour le 23/12/2011 à 15:45

Par La Presse Canadienne

La plupart des pays de l'Union européenne ont accepté en décembre un traité visant la création d'une nouvelle autorité centrale qui superviserait les budgets et imposerait un contrôle plus serré des dépenses de ses membres.

Mais il s'agit d'un processus de longue haleine et plusieurs ont été déçus que rien de plus ne soit fait pour rassurer les marchés financiers dans l'immédiat. Certains auraient notamment aimé voir la Banque centrale européenne accélérer son rachat d'obligations des pays les plus lourdement endettés, comme l'Italie et l'Espagne, pour tenter de garder leurs coûts d'emprunt à un faible niveau.

"Cela nous laisse avec un problème à court terme et c'est clairement ce qui s'est remis à inquiéter le marché", observe Kate Warne, spécialiste des marchés canadiens chez Edward Jones, à St. Louis.

"Les décideurs n'ont pas le luxe de prendre le temps qu'ils voudraient, et les marchés sont très exigeants et aimeraient que quelque chose survienne plus tôt que tard, parce qu'ils ont laissé cela aller pendant beaucoup trop longtemps."

Il est difficile de prévoir comment les plus vaillants titres du TSX pourront faire grimper la Bourse en 2012, alors que les cours des matières premières s'affaiblissent et que les profits des banques vont nulle part.

Par exemple, avec sa croissance économique de plus de 10 pour cent, la Chine a été un énorme pilier pour l'économie mondiale et pour le parquet torontois _ à forte teneur en ressources naturelles. Sa forte demande pour le pétrole et les métaux a permis aux secteurs de l'énergie et des mines d'afficher de solides gains, mais la croissance chinoise a reculé sous la barre des 10 pour cent lorsque le gouvernement du pays a délibérément ralenti l'économie dans l'espoir de refroidir l'inflation, particulièrement celle des prix des aliments.

Le gouvernement chinois a indiqué, plus tôt en décembre, des plans pour assouplir les prêts pour la première fois en trois ans, dans le but d'encourager la croissance. Mais la demande chinoise pour les matières premières sera sûrement ralentie par la faiblesse des exportations en Europe, son plus grand marché, où plusieurs pays sont déjà de retour en récession.

"Ils réalisent qu'ils ne peuvent pas être le géant des exportations qu'ils étaient si une grande partie du monde où ils exportent leurs biens est si endettée qu'elle ne peut pas croître et continuer à acheter au même rythme", note John Stephenson, gestionnaire de portefeuille chez First Asset Funds. 

Peut-être une croissance timide en 2012

Quant aux banques canadiennes, elles ont connu une difficile année 2011, cédant du terrain dans un environnement difficile pour leurs divisions des marchés des capitaux et se retrouvant malgré elles au coeur des craintes vis-à-vis d'une éventuelle défaillance désordonnée dans la zone euro et de ses conséquences pour le système financier mondial.

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