La Banque du Canada a calculé qu'une chute de 10 pour cent dans le prix de l'immobilier pourrait entraîner un déclin de consommation d'un pour cent, ce qui freinerait la croissance économique.
Mark Carney a prononcé son discours à la veille d'une rencontre des ministres des Finances et de dirigeants de banques centrales des pays du G20, prévue pour la fin de semaine. Les dignitaires devraient se concentrer sur la promotion de la stabilité financière internationale et sur la croissance économique.
La banque centrale a récemment complété un examen de sa politique monétaire et réaffirmé sa position visant à garder l'inflation le plus près possible de deux pour cent, à l'intérieur de la fourchette d'un à trois pour cent.
M. Carney a fait valoir qu'une approche claire et transparente est nécessaire pour atteindre le niveau d'inflation souhaité.
Pour sa part, la Réserve fédérale des États-Unis estime qu'il est peu probable qu'elle hausse ses taux d'intérêt avant la fin 2014, soit plus d'un an plus tard qu'elle ne l'avait précédemment prévu.
La Fed, qui laisse depuis trois ans son taux directeur à un creux historique près de zéro pour cent, a affirmé agir ainsi pour soutenir la faible mais néanmoins croissante économie américaine.
La banque centrale s'attend à ce que le produit intérieur brut américain affiche une croissance d'entre 2,2 et 2,7 pour cent cette année. Dans ses prévisions de novembre, elle disait attendre pour 2012 une croissance d'entre 2,5 et 2,9 pour cent.