Alors que les secours internationaux arrivent à Haïti, le prix de certaines denrées gonfle de façon exponentielle. Le marché noir prend de l’ampleur dans les rues d’Haïti. Quand la misère humaine est exploitée.
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En moins de 48 heures Port-au-Prince a changé de visage. Le stationnement de certains hôtels de luxe, comme celui de Villa Créole, s’est transformé en centre de triage. La célèbre avenue du Champ de Mars accueille des dizaines de milliers de réfugiés. Les parcs et terrains vagues sont devenus autant d’hôpitaux improvisés.
Parallèlement aux efforts déployés, un marché noir se développe. La rareté de denrées essentielles fait gonfler le prix de ces derniers. Le prix de l’eau potable qui se vend au marché noir a été multiplié par trois en moins de 24 heures. Le prix du petit sachet d’eau est passé d’une à trois gourdes, indique le site haïtien de nouvelles Metropolehaiti.com.
Le prix de la gazoline et de certaines denrées alimentaires gonflerait également, rapporte certains blogues et forums.