Voulez-vous organiser une activité de désobéissance civile? Rien de plus simple. Greenpeace organise une session de formation pour tous ceux qui «ne supportent plus l’inaction des politiciens».
On a tous en mémoire les photos ou les images de militants de Greenpeace enchaînés à des portes de ministères ou occupant des bureaux au siège social d'AbitibiBowater. Des poses dont raffolent les médias électroniques. Ce ne sont là que quelques exemples de l'incontestable force de frappe médiatique d'une organisation qui a fait plier les genoux du géant Kimberly-Clark, le fabricant des Kleenex.
«Désobéir, dit Greenpeace, c’est considérer que la loi n’est pas toujours bonne, ni suffisante pour protéger sa population. Dans le cas qui nous intéresse, la loi actuelle ne permet pas de protéger les habitants de la planète contre les dangers liés aux dérèglements du climat», que Greenpeace identifie comme étant «la plus grande menace actuelle de la vie sur terre».
Cibler le message et utiliser les médias
Prévue lors de la fin de semaine du 16 au 18 octobre à Montréal, l'activité de formation vise à aider les militants à organiser la «logistique d’une désobéissance civile. On vous enseignera comment se mobiliser, comment s’organiser, comment créer un message, comment gérer un groupe de bénévoles, bref tout ce qu’il faut savoir pour faire pression sur nos décideurs», comme l'indique Greenpeace à ses adhérents et sympathisants.
La fin de semaine comporte également une inévitable «formation médias».
Les formes de désobéissance civile promues par Greenpeace sont les suivantes: sit-in, manifestation, grève, blocus, flash mob, cyberactions et cyberpétition.
On demande, aux intéressés, une «participation symbolique» d'entre 20$ à 50$, ce qui donne droit aux repas. Et, bien sûr, les participants sont invités à utiliser des services de covoiturage...
En savoir plus: http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/climat-energie/camp-d-action-pour-le-climat