Le secteur agroalimentaire est l’un des plus touchés par les difficultés de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre, selon le ministère du Travail. (Photo: 123RF)
Les salaires seront considérablement augmentés à la Fromagerie Bergeron, soit une hausse de 4 $ l’heure en trois ans.
Les 170 travailleurs de l’importante fromagerie de Saint-Antoine-de-Tilly, dans la région de Chaudière-Appalaches, toucheront une augmentation de 2,25 $ dès la première année, suivie d’une autre augmentation de 1 $ l’heure, la deuxième année, puis de 0,75 $ la troisième année du contrat de travail.
Et c’est à 86% qu’ils ont entériné l’entente de principe qui était intervenue avec l’employeur, a précisé mardi le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), affilié à la FTQ, qui les représente maintenant. Ces travailleurs étaient auparavant syndiqués à la CSN.
Le secteur agroalimentaire est l’un des plus touchés par les difficultés de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre, selon le ministère du Travail.
Roxane Larouche, porte-parole du syndicat des TUAC, explique que la situation est encore plus difficile pour les entreprises situées dans des régions moins densément peuplées, où le bassin de recrutement de main-d’œuvre est en conséquence réduit.
Les entreprises agroalimentaires font alors face à des concurrents d’autres secteurs d’activité, qui offrent parfois de meilleurs salaires — d’où la nécessité de hausser autant les salaires dans cette fromagerie, a-t-elle fait valoir.
