Flaherty a oublié les transports en communs

Publié le 29/01/2009 à 16:09

Flaherty a oublié les transports en communs

Publié le 29/01/2009 à 16:09

Par lesaffaires.com

Les sociétés de transport en commun des grandes villes du Québec se disent les négligées du dernier budget fédéral, qui aurait favorisé l'automobile individuelle aux dépens du transport collectif.

L'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) relève que le fonds pour l'infrastructure verte comporte 1 G$, alors que 2,7 G$ ont été accordés à l'industrie de l'automobile. Or, c'est à partir du fonds pour l'infrastructure verte que les projets de développement du transport en commun pourraient être admissibles, relève l'Association qui représente les neuf sociétés de transport en commun du Québec, à savoir Montréal, Québec, Lévis, Laval, Longueuil, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Sherbrooke.

L'ATUQ cite une étude réalisée de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain selon laquelle les investissements faits dans le transport collectif généreraient des retombées deux fois plus importantes que des dépenses équivalentes effectuées dans le domaine de l'automobile. En outre, le transport collectif représenterait des économies de 600 M$ par année pour les ménages québécois, ainsi qu'un "retour sur les investissements" de 45% pour les gouvernements du Québec et du Canada. Et c'est sans compter, poursuit l'association, que le secteur des transports au Québec serait responsable de l'émission de 40% des gaz à effets de serre.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.