Même si le gouvernement du Canada fait face à un coût net non récurrent de 38 millions $ pour l'élimination de la pièce d'un cent, les économies à long terme seraient substantielles.
M. Aubry dit croire que la pièce de cinq cents se trouvera bientôt dans une situation similaire à celle du sou noir en 1982, alors que les Canadiens les accumulent en grand nombre, forçant la Monnaie royale à en distribuer jusqu'à 350 millions chaque année pour répondre à la demande du commerce de détail.
L'économiste oeuvre aujourd'hui au sein du centre interuniversitaire québécois de recherche Cirano.
Un porte-parole du ministère des Finances, David Barnabe, a affirmé mercredi que le gouvernement n'avait aucun plan visant à éliminer les pièces de cinq cents.
M. Flaherty a souligné mercredi le début du dernier mois avant l'élimination graduelle de la pièce d'un cent, rappelant que la Monnaie royale cessera de les distribuer le 4 février.
Le ministre a affirmé qu'il profiterait de "toutes les occasions" au cours du prochain mois pour rappeler aux consommateurs et aux entreprises que le nombre de pièces d'un cent en circulation commencera à diminuer après cette date.
Les transactions en argent comptant devront être arrondies, mais les opérations par voie électronique seront encore calculées au cent près.