Ayant été reconnue à titre de dispensateur de service-conseil par le Réseau Agriconseils, Équiterre proposera ainsi les services d'un agronome spécialisé en maraîchage biologique. Les entreprises agricoles qui en feront la demande recevront une aide financière couvrant de 50 % à 75 % des frais encourus.
"La demande est très grande concernant la planification des cultures, surtout de la part des jeunes producteurs, de la relève", a dit la coordonnatrice du programme Agriculture et Commerce à Équiterre, Isabelle St-Germain, dans une entrevue au journal La Terre de chez nous.
Une vingtaine de fermes du réseau d'Équiterre, qui en compte une centaine, auraient démontré leur intérêt envers cette nouvelle offre de service. Les conseils spécialisés englobent la planification de la production, la rotation des cultures, la gestion de la fertilité et des ravageurs ainsi que l'organisation des récoltes.
En décembre dernier, l'Union paysanne avait annoncé son intention de créer un réseau de distribution parallèle à celui d'Équiterre. Selon le porte-parole de l'Union paysanne, Benoît Girouard, la définition de l'agriculture bio telle qu'établie par Équiterre ne serait pas rentable pour les premiers intéressés. « Les fermiers n'en vivent pas », a affirmé Benoît Girouard. Selon lui, les paniers bio doivent être complétés, durant la saison hivernale, par des produits biologiques importés, ce que récuse Équiterre.