Enzymes dévoreurs de plastiques: cette société française est encore plus avancée

Publié le 19/04/2018 à 06:30

Enzymes dévoreurs de plastiques: cette société française est encore plus avancée

Publié le 19/04/2018 à 06:30

Par AFP

La société française de chimie verte Carbios a jugé jeudi que sa technologie de dégradation des plastiques par des enzymes était supérieure à celle tout juste dévoilée, à grand renfort de publicité, par des scientifiques américains et britanniques.

«L'utilisation d'enzymes pour la dégradation des plastiques ne constitue pas une nouveauté, la biotech française Carbios développe déjà cette technologie avec des performances bien supérieures à celles annoncées par ces chercheurs», a fait valoir l'entreprise dans un communiqué.

Carbios, basée à Clermont-Ferrand, estime que sa technologie permet de dégrader à 97% le PET (polytéréphtalate d'éthylène), l'un des plastiques les plus utilisés, notamment pour les bouteilles, en 24 heures.

Des scientifiques de l'université britannique de Portsmouth et du laboratoire national des énergies renouvelables du ministère américain à l'Énergie ont annoncé il y a deux jours qu'une mutation d'une enzyme, permettant à une bactérie déjà connue pour se nourrir de PET, l'avait rendue encore plus efficace.

Les scientifiques relevaient alors que cette découverte ouvrait une nouvelle piste pour la destruction des plastiques qui engorgent l'environnement.

Carbios estime être beaucoup plus avancée dans l'industrialisation de son processus, puisque le groupe entend initier la phase de démonstration industriellede de son procédé dès 2019. Carbios compte alors mettre en place une unité de 10 000 tonnes «qui produira les premiers volumes de PET vierge issus de (sa) technologie à l’horizon mi-2021».

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