É-U: croissance révisée en légère baisse pour le 4T, à 3,2% en rythme annualisé

Publié le 28/02/2024 à 09:56

É-U: croissance révisée en légère baisse pour le 4T, à 3,2% en rythme annualisé

Publié le 28/02/2024 à 09:56

Par AFP

La vigueur de la croissance américaine avait surpris en 2023, le pays échappant à une récession qui paraissait pourtant jouée d’avance. (Photo: 123RF)

Washington — La croissance du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au quatrième trimestre 2023 a été révisée en légère baisse, à 3,2% en rythme annualisé contre 3,3% initialement annoncé, selon la deuxième estimation du département du Commerce, publiée mercredi.

Cette révision ne modifie cependant pas la croissance du PIB sur l’ensemble de l’année 2023, qui reste de 2,5%, contre 1,9% en 2022.

Les États-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, mesure qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.

En la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,8%.

La vigueur de la croissance américaine avait surpris en 2023, le pays échappant à une récession qui paraissait pourtant jouée d’avance.

Mais la consommation, principal moteur de l’économie américaine, est restée solide, en dépit d’un pouvoir d’achat rogné d’un côté par l’inflation, de l’autre par la hausse des taux d’intérêt.

Car les salaires ont eux aussi grimpé et, depuis mi-2023, leur hausse est plus forte que celle des prix.

Et cette révision du PIB a montré une consommation «plus forte» que ce qui avait été initialement annoncé, précise Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

Elle estime «que la croissance ralentira, mais restera positive au cours des prochains trimestres. Cependant, l’activité économique pourrait bénéficier d’une politique monétaire moins restrictive une fois que la Fed commencera à réduire ses taux», ajoute-t-elle.

La banque centrale américaine envisage en effet de commencer à abaisser ses taux cette année, ce qui aura pour effet de rouvrir les vannes du crédit et d’abaisser les taux d’intérêt pour les ménages et les entreprises.

Le PIB américain avait fait des montagnes russes en 2020 et 2021, enregistrant d’abord le plus fort recul du PIB depuis 1946 (-3,5%) et deux mois de récession à cause du Covid-19, puis la plus forte croissance depuis 1984 (+5,9%).

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.