Ils accusent aussi les dirigeants d'avoir vendu des actions avant de révéler que les controversés jouets Magnetix étaient retirés des étalages d'un détaillant en raison d'inquiétudes quant à leur sécurité.
Selon la poursuite, une autre série de transactions douteuses auraient été effectuées entre le 13 septembre et le 15 décembre 2006 après que les initiés eurent possiblement été avertis de sérieux problèmes de distribution à la suite de l'intégration de Rose Art.
Mega Brands avait déjà annoncé la semaine dernière "qu'un comité indépendant spécial de son conseil d'administration a conclu de ne pas intenter de recours en réponse aux allégations", dont elle avait été informée plus tôt.
Le chef de la direction Marc Bertrand, le président Victor Bertrand, le chef de l'exploitation Vic Bertrand, le chef de la direction financière Alain Tanguay, le conseiller général Brahm Segal et le vice-président exécutif Sylvain Duval sont tous nommés dans la poursuite.
Les ex-dirigeants de Rose Art Industries accusent les patrons de Mega Brands d'avoir vendu, en tout, 1 604 500 actions en décembre 2005 et/ou à l'automne 2006, dans la plupart des cas après avoir exercé des options de la compagnie, en ayant eu connaissance d'information confidentielle qui pouvait affecter le cours des actions de la société.
L'action de Mega Brands a clôturé lundi en baisse de 15 cents, soit 5,3 pour cent, à 2,70 $ à la Bourse de Toronto.