Davos 2011 : l'optimisme fait un timide retour

Publié le 26/01/2011 à 15:31, mis à jour le 26/01/2011 à 15:54

Davos 2011 : l'optimisme fait un timide retour

Publié le 26/01/2011 à 15:31, mis à jour le 26/01/2011 à 15:54

Par La Presse Canadienne
Le spécialiste a tout de même tenu à relever d'autres signaux positifs. Ainsi, grâce notamment aux compressions qu'elles ont effectuées pendant la récession, les grandes entreprises ont recommencé à engranger d'importants profits.

De plus, la confiance des grands patrons frôle les niveaux atteints en 2008, avant l'éclosion de la récession mondiale. Dévoilé mercredi à Davos, un sondage mené pour le cabinet comptable PricewaterhouseCoopers indique que 48 pour cent des 1201 chefs de la direction interrogés sont "très confiants" quant aux 12 prochains mois, contre tout juste 31 pour cent l'an dernier. Au Canada, les dirigeants affichent sensiblement le même optimisme.

Voyants rouges

Après avoir lancé ces notes d'espoir, Nouriel Roubini n'a pas tardé à énumérer les voyants rouges qui s'allument sur le tableau de bord de l'économie mondiale. Après tout, l'homme de 51 ans est devenu célèbre pour avoir prédit la crise hypothécaire américaine et la récession mondiale qui en découla. Sa tendance au pessimisme est à l'origine de son surnom: Docteur Catastrophe (Dr. Doom).

Premier constat: la croissance économique dans les pays développés sera "anémique" à cause "du douloureux processus de désendettement que doivent opérer les secteurs privé et public". Cette fois-ci, les gouvernements n'ont plus les moyens de mettre en place des plans de relance pour stimuler la machine.

Certes, M. Roubini n'entrevoit pas, du moins à moyen terme, de nouvelles crises des finances publiques comme celles que la Grèce et l'Irlande ont connues en 2010. Au cours des derniers mois, les coûts d'emprunt ont baissé, même pour les pays les plus à risque.

Il reste que la plupart des gouvernements du monde, déjà lourdement endettés, ont accru leurs déficits pour faire face à la crise. Aux États-Unis, où le marché de l'habitation semble replonger, la situation budgétaire est critique, a prévenu l'économiste.

Même le gel partiel des dépenses proposé mardi soir par le président américain Barack Obama "ne va pas dans le sens d'une réduction significative du déficit budgétaire", a-t-il martelé.

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