[Photo : Bloomberg]
Pour la première fois depuis 2007, les quelque 2500 participants au sommet de Davos, en Suisse, font preuve d'optimisme à l'égard de l'économie mondiale. Mais on est encore loin de l'euphorie.
En ouverture de rideau de la 41e réunion annuelle du Forum économique mondial, l'économiste vedette Nouriel Roubini a levé son verre d'eau devant les grands patrons, les politiciens et les experts venus l'entendre dans la petite ville alpine. Il a soutenu que le récipient était à la fois à moitié vide et à moitié plein, y voyant une métaphore de la situation actuelle de l'économie mondiale.
Pour étayer son propos, M. Roubini a fait la liste d'autant d'éléments positifs que négatifs auxquels le monde est confronté.
"On constate une reprise économique mondiale, tant dans les économies avancées que dans les marchés émergents", a-t-il d'abord déclaré, en précisant que la croissance s'accélérait.
"Dans les économies développées, le risque d'une récession à double creux et celui d'une déflation sont plus bas qu'ils l'étaient l'an dernier", a assuré le professeur d'économie de la New York University.
Les mauvaises données économiques en provenance du Royaume-Uni rappellent toutefois que les risques d'une récession à double creux ou même d'une longue stagnation ne se sont pas complètement dissipés, a-t-il souligné.