Cora Déjeuners frappera à la porte des Américains d'ici quelques années, et la Nouvelle-Angleterre risque d'être sa première cible. Mais la chaîne de restaurants spécialisé dans les déjeuners veut d'abord consolider sa position dans le marché canadien, écrit lundi La Presse.
L’entreprise, qui souffle 25 bougies, pourrait ouvrir des franchises un peu partout sur la planète, selon les dires du président Nicolas Tsouflidis. Plusieurs visiteurs étrangers tombent sous le charme du concept et ce dernier reçoit des demandes pour ouvrir des adresses en Australie, en Chine, en France et même au Moyen-Orient.
Mais celui qui a pris la relève de sa mère, la fondatrice Cora Tsouflidou, veut franchir les étapes une à la fois. «La plus grande erreur des franchiseurs est de dire oui trop facilement quand les gens leur font des demandes. Ils oublient toute la complexité entourant l’ouverture d’un restaurant à l’étranger», explique M. Tsouflidis.
Et la priorité pour l’instant, c’est d’ouvrir encore une trentaine de franchises au nord de la frontière, même si la seule province à ne pas avoir de Cora reste la Saskatchewan. Le Canada compte déjà 129 restaurants de la chaîne, dont 126 sont des franchises.
Une fois que l’entreprise aura conquis les dix provinces, elle s’attaquera aux États-Unis, où la demande pour des franchises est déjà forte, particulièrement au Massachusetts.
