Construction: les négociations retardées par la loi sur le placement?

Publié le 12/02/2013 à 15:49, mis à jour le 12/02/2013 à 16:47

Construction: les négociations retardées par la loi sur le placement?

Publié le 12/02/2013 à 15:49, mis à jour le 12/02/2013 à 16:47

Par La Presse Canadienne

La Loi 33 prévoyait qu'en cas de mésentente sur ce protocole de négociation, les associations syndicales pouvaient demander à un arbitre de l'établir _ ce qui a été fait.

Mais la décision de l'arbitre, qui devait être rendue d'ici le 10 février, n'a pas encore été rendue, ce qui fait que les négociations avec les associations d'employeurs n'ont même pas pu commencer.

Et les employeurs aussi ont hâte que la négociation débute.

"Normalement, on est plus avancé que ça. Généralement, on réussit à conclure à tout le moins le protocole d'entente au mois de décembre. Puis généralement, les demandes sont déposées aussi au cours du mois de décembre. Mais cette année, il n'y a absolument rien de fait à ce moment-ci, en raison du fait qu'ils ne sont pas capables de s'entendre entre eux, la partie syndicale", a confirmé en entrevue le directeur général de l'Association des entrepreneurs en construction du Québec, Pierre Dion.

Pour le moment, rien n'est dramatique. "À ce moment-ci, il n'y a pas lieu de paniquer, mais c'est sûr que plus les délais raccourcissent par rapport au 30 avril, plus ça met une pression. Ça va raccourcir l'échéancier, la période pour s'entendre", a dit le dg de la plus importante association patronale.

Le dirigeant syndical Fortin donne une idée de l'ampleur des obstacles à surmonter. "On va tout tenter pour s'entendre, mais il faut commencer par déterminer qui va parler, pour quoi, pour qui, qui va décider de quoi, qui va être porte-parole." Ensuite, il faudra développer le cahier des demandes syndicales et établir des priorités.

"Et il faut déterminer ça avant de parler des vraies affaires avec les parties patronales. Et si on a encore des décisions et du 'taponnage' à faire pendant deux semaines, ça nous mène au mois de mars" pour commencer à négocier avec les associations patronales, a dit M. Fortin.

La négociation des quatre conventions collectives dans l'industrie de la construction par les cinq organisations syndicales et les quatre associations patronales est un processus complexe.

L'Association des entrepreneurs en construction (AECQ) négocie les clauses communes aux quatre secteurs d'activités. Puis trois autres associations patronales négocient les clauses propres à leur secteur. Il s'agit de l'Association provinciale des constructeurs d'habitation du Québec (APCHQ) pour le secteur résidentiel, de l'Association des constructeurs de routes et grands travaux (ACRGTQ) pour le secteur du génie civil et de la voirie ainsi que de l'Association de la construction du Québec pour le secteur institutionnel et commercial.

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