Conrad Black expulsé vers le Canada

Publié le 04/05/2012 à 14:42, mis à jour le 04/05/2012 à 15:43

Conrad Black expulsé vers le Canada

Publié le 04/05/2012 à 14:42, mis à jour le 04/05/2012 à 15:43

Par AFP

L'ancien magnat de la presse Conrad Black a été expulsé vendredi des Etats-Unis vers le Canada, quelques heures après être sorti d'une prison de Floride où il purgeait une peine d'emprisonnement pour fraude et obstruction à la justice, ont indiqué les autorités américaines.

Dans un bref communiqué, l'Agence d'immigration et des douanes des États-Unis (ICE) indique avoir "renvoyé M. Conrad Black au Canada en accord avec l'arrêté d'expulsion final". M. Black dispose d'une autorisation de séjour au Canada, son pays natal dont il a renoncé à la nationalité en 2001 afin de devenir Britannique et de siéger à la Chambre des Lords. La Presse Canadienne rapporte que l'homme d'affaires déchu aurait été aperçu à Toronto.

L'autorisation de séjour que lui ont octroyé les autorités canadiennes a provoqué une tempête politique à Ottawa, où l'opposition a accusé le pouvoir d'avoir accordé à M. Black un traitement de faveur.

Conrad Black possède une maison à Toronto, et sa femme et ses trois enfants sont Canadiens, selon la presse locale.

M. Black purgeait une peine de prison de trois ans et demi, mais a bénéficié vendredi d'une libération anticipée de quelques mois pour bonne conduite.

Le papivore déchu a été à la tête, dans les années 90, de l'empire de presse Hollinger, le troisième du monde, comprenant le Daily Telegraph de Londres, le Jerusalem Post, le Chicago Sun-Times ou encore le National Post de Toronto.

Avec ses associés, il a été accusé d'avoir détourné jusqu'à 60 millions de dollars entre 1999 et 2001 mais il n'a été reconnu coupable en première instance que d'avoir détourné, via l'attribution de bonus, 6,1 millions de dollars lors de la cession de journaux.

Il était déjà sorti de prison en juillet 2010 après une décision de la Cour suprême des États-Unis qui avait trouvé une faille dans la loi fédérale sur la fraude en vertu de laquelle il avait été condamné à l'origine à 78 mois de prison. Dans le sillage de cette décision, la cour d'appel fédérale de Chicago avait annulé en octobre deux des quatre verdicts de culpabilité mais en avait maintenu deux autres, pour fraude et obstruction à la justice.

Ses avocats avaient plaidé en juin pour qu'il ne soit condamné qu'à 29 mois de détention -soit le temps qu'il avait déjà passé en prison. Mais la juge lui a infligé une peine de 42 mois. Début septembre, il a donc été de nouveau emprisonné afin de purger les 13 mois lui restant à accomplir.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.