(Photo: Bloomberg)
André Caillé, ancien grand patron d'Hydro-Québec, a indiqué à la Commission Charbonneau, mardi, qu'il exigeait d'avoir au moins trois fournisseurs, idéalement cinq et plus, afin d'éviter d'avoir les mains attachées face à des firmes.
Celui qui a été président-directeur général d'Hydro-Québec de 1996 à 2005 a aussi précisé qu'Hydro-Québec faisait ses évaluations et travaux préliminaires à l'interne avant de faire affaires avec des firmes de génie externes, de façon à savoir où elle s'en va et combien le projet demandé risque de coûter.
Il a noté qu'Hydro-Québec procède généralement par appel d'offres, en accordant le contrat au plus bas soumissionnaire conforme, mais il peut arriver qu'elle accorde des contrats de gré à gré pour des raisons "stratégiques" de création d'emplois ou d'implantation au Québec d'entreprises étrangères.
La Commission Charbonneau amorce ainsi le dernier volet de ses audiences publiques portant sur l'audition de témoins des faits. Quatre témoins sont attendus pour aborder le dossier de l'octroi des contrats publics par Hydro-Québec.
La commission d'enquête entendra ensuite des organismes de surveillance, qui viendront parler des limites de leur mandat.