Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard
Déterminé à reprendre le contrôle de ses dépenses, le gouvernement Marois impose un régime minceur à tous les ministères, et même à ceux qui ont vu leur budget global augmenter, comme la Santé, l'Éducation et la Culture.
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Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, a rendu publics jeudi les crédits budgétaires pour l'année 2013-2014, qui comportent toute une série de coupes à venir dans divers programmes.
En santé, ce sont les agences de la santé et des services sociaux qui vont voir leur budget amputé. Dans le secteur culturel, ce sont les grands musées nationaux qui devront se serrer la ceinture. En éducation, ce sont les écoles primaires et secondaires.
Les fonds d'aide aux entreprises, ceux dédiés à la recherche et à l'innovation, seront aussi sabrés. Même constat pour les affaires autochtones et la condition féminine.
Afin de maintenir l'objectif d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013-2014, la croissance des dépenses gouvernementales doit être ramenée à 1,9%, en 2012-2013, et à 1,8% en 2013-2014.
La commande est énorme, car depuis 2003 la hausse atteignait en moyenne 4,4% annuellement. Dans les faits, avec l'augmentation de la rémunération du personnel et la hausse normale des coûts de système, l'objectif de Québec se traduira nécessairement par des coupes importantes dans les programmes et, éventuellement, les services à la population.
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