Bioéconomie : grande occasion pour le secteur forestier canadien

Publié le 08/02/2011 à 19:16, mis à jour le 27/02/2011 à 14:46

Bioéconomie : grande occasion pour le secteur forestier canadien

Publié le 08/02/2011 à 19:16, mis à jour le 27/02/2011 à 14:46

Crédit: Bloomberg

Le secteur forestier canadien peut jouer un rôle central sur les marchés de demain en misant sur la nouvelle bioéconomie, selon une étude publiée par l'Association des produits forestiers du Canada (APFC).

Avec la sensibilité environnementale grandissante et le changement de cap vers des produits tirés de sources naturelles et renouvelables, la bioéconomie est un marché mondial en pleine expansion.

L'étude, intitulée Le nouveau visage de l'industrie forestière canadienne : une biorévolution en devenir, montre que l'industrie canadienne des produits forestiers se trouve dans une position unique pour tirer parti de la nouvelle bioéconomie et ainsi exploiter un marché international potentiel de 200 milliards de dollars que constituent la bioénergie, les produits biochimiques et les biomatériaux issus des arbres.

Ces produits peuvent prendre la forme de carburants renouvelables, de plastiques légers, de produits chimiques non toxiques et d'additifs alimentaires.

«Cette étude a permis d'établir la feuille de route d'un nouveau modèle opérationnel qui renforce la rentabilité de la fabrication de la pâte et du papier en allant chercher une valeur supplémentaire de chaque arbre récolté. Il y aura des impacts économiques, environnementaux et sociaux énormes pour le Canada», explique dans un communiqué Avrim Lazar, président et chef de la direction de l'APFC.

Ce rapport constitue en fait la deuxième phase d'une recherche approfondie sur la façon de mieux positionner la nouvelle industrie des produits forestiers, en maximisant la valeur de chaque arbre. La première partie avait montré les avantages, au plan économique et de l'emploi, de l'intégration de nouveaux produits de grande valeur aux scieries et aux usines de pâtes et papiers existantes. Cette première partie de la recherche avait démontré que les opérations intégrées pourraient quintupler les possibilités d'emplois par rapport à des centrales de bioénergie indépendantes. Pour sa part, cette seconde phase montre qu'il y a des marchés pour ces nouveaux produits et indique la voie à suivre.

M. Lazar explique qu'exploiter le plein potentiel de toute la fibre de bois accentuera la compétitivité du Canada comme fournisseur vert.

«Plusieurs de ces nouveaux produits, comme les produits biochimiques et les bioplastiques, remplaceront des matériaux fabriqués à partir de combustibles fossiles. Contrairement à ces combustibles, les arbres sont renouvelables et font partie du cycle de la nature. Cela signifie aussi moins d'arbres qui procurent une valeur plus grande et pratiquement aucun déchet. Tout compte fait, extraire des biomatériaux de nos vastes ressources forestières sera un avantage concurrentiel incroyable pour le Canada», selon M. Lazar.

Cette étude a été réalisée par l'APFC, en collaboration avec FPInnovations et le Service canadien des forêts, ainsi qu'avec l'aide d'experts dans des domaines comme la biotechnologie et l'analyse du carbone.

 

 

 

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