Malbouffe: le tiers des ados américains en consomment chaque jour

Publié le 16/09/2015 à 06:21

Malbouffe: le tiers des ados américains en consomment chaque jour

Publié le 16/09/2015 à 06:21

Par La Presse Canadienne

Photo: Shutterstock

Environ un tiers des enfants et adolescents américains mangent de la malbouffe chaque jour, selon une nouvelle étude publiée mercredi.

Ce nombre est sensiblement le même que dans les années 1990, un signe encourageant pour Cheryl Fryar, l'une des auteurs de la recherche réalisée par le centre américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC), qui s'est dite soulagée de constater que la tendance ne s'était pas alourdie.

La proportion quotidienne de calories liées à la malbouffe absorbées par les enfants n'a pas bougé non plus. Elle se situe aux alentours de 12% pour la dernière décennie, légèrement plus élevée que les 11% enregistrés du côté des adultes.

La malbouffe est considérée comme riche en calories et les scientifiques estiment que les frites et les pizzas des chaînes de restauration rapide contribuent à augmenter l'obésité chez les jeunes.

L'obésité infantile est demeurée stable aux États-Unis au cours des 10 dernières années, atteignant 17%.

Dans le cadre de l'étude, le CDC a interrogé environ 3100 enfants âgés de 2 à 19 ans ou leurs parents au sujet de ce qu'ils avaient mangé dans les précédentes 24 heures. Ce sondage a été effectué en 2011 et 2012.

Les chercheurs ont découvert une grande variété d'habitudes alimentaires chez les répondants, qui comprenaient des gens ne consommant pratiquement jamais de malbouffe et d'autres qui en mangeaient très fréquemment.

Ils ont noté, entre autres, que 17% des calories consommées quotidiennement par les adolescents provenaient de la malbouffe, contre 9% chez les enfants moins âgés.

L'étude n'a révélé aucune différence importante en fonction de l'appartenance ethnique, la proportion de calories liées à la malbouffe consommées chaque jour par les adolescents blancs, afro-américains et hispaniques tournant autour de 12%. Seule exception: les ados asiatiques qui, à 8%, affichaient une moyenne beaucoup moins élevée.

Le revenu familial ne semblait pas influencer la consommation de malbouffe. Mme Fryar a toutefois rappelé que certaines études avaient trouvé des disparités sur ce plan entre les familles riches et celles moins bien nanties.

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