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Les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC-FTQ) mettent en place une organisation militante basée sur le modèle de OUR Walmart aux États-Unis. Une centaine d’employés y participeraient dans une trentaine de magasins, rapporte La Presse.
« Le message commence à circuler, déclare Nicolas Lemieux, conseiller syndical. Le mouvement prend de l'ampleur.»
M Lemieux affirme cependant que l’organisation NOTRE Walmart n’est pas un syndicat. Les TUAC semblent encore échaudés par les échecs qu’ils ont subis dans leur tentative de syndicaliser des Walmart.
«Nous voulons intervenir autrement pour éviter d'avoir à nous retrouver constamment devant les tribunaux, en raison de contestations systématiques venant de Walmart, qui fait appel à ses armées d'avocats, précise M. Lemieux au quotidien. Nous avons une nouvelle stratégie. Nous souhaitons plutôt aider les employés à se regrouper. Pour ce faire, nous allons les former, les accompagner et les soutenir. Le jour où ils voudront se syndiquer, c'est eux qui prendront la décision. Il faudra que ça vienne de la base.»
Rappelons que l’établissement de Jonquière avait fermé peu après la syndicalisation en 2005. Le syndicat n’est pas parvenu à obtenir un jugement en sa faveur. À Saint-Hyacinthe, les employés ont choisi d’abandonner leur accréditation syndicale il y a deux ans.
Chez nos voisins du sud, l’organisation Our Walmart milite pour un meilleur accès au temps plein et une meilleure rémunération.
Du côté de Walmart Canada, on affirme être à l’écoute des employés et ne pas être au courant du projet des TUAC,a indiqué son porte-parole Alex Roberton.
